We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.
/
1.
lyrics by MINA LOY Face of the skies preside over our wonder. Fluorescent truant of heaven draw us under. Silver, circular corpse your decease infects us with unendurable ease, touching nerve-terminals to thermal icicles Coercive as coma, frail as bloom innuendoes of your inverse dawn suffuse the self; our every corpuscle become an elf. (From: The Lost Lunar Baedeker)
2.
DID THEY 04:30
DID THEY Did they make you with love Did they make you with pleasure Being hit by a starry sky Did they have attention Did they care Did they get the straight line Did they give you presence Did they save your life Did they pray for you Did they wash their body before touching you Did they watch horror films Did they lick your ears Did they cook light and tasty Did they cry your name everyday Did they want you at the table Did they steal your books Did they spent their money sagely Did they go to school Did they look up to see clouds passing by Did they do everything they like Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they Did they
3.
dream-path 5 06:40
PATH 5 First PEACE PURPLE & PORK !!! Don’t talk like this are you crazy? You speak out your feelings when you are angry and confused. You risk to lose your cow !!! Be careful Be careful If you lose your cow you will suffer and the whole village Second If you understood you will see a change A change into better things, better opportunities, better friendship Calm down now Third Don’t matter the appearance. The present scrolls up the past and prepare your future, with much care, don’t fear, trust the guide, don’t doubt. Your Peace has got foundations now. Gone is for you the time of thieves and beggars. For you for you. Your wealth is as generous as you are. Your higher instincts are cramping the walls of light, but lower instincts are gonna stay: you can enjoy sexuality again, sexuality now. Good and lucky journey Fella. Fourth Calm down Calm down stay still and continue walking if you expressed your intentions you will stay safe, things go well, walk walk. Back to the previous concept. Since now you used your rationality. Let’s explore your sensuality now. Can you love the one you love? Can you tell what you love? You walk and walk incessantly, your heart is agitated, the ground is hard, rugged, uneven. You keep your equilibrium and look graceful, now. The wound which burned your body and brain just healed, just by getting a concrete glance on it. You don’t need to escape anymore, you are free, you don’t have any difficulty to stay on your way all the time. Your pain falls and you are the dancer. You walk et your body feels suddenly infinitely free, it doesn’t burn anymore inside you, fire is your friend again, as it has to be. Only Love will burn you now, only Love.
4.
LE CANTIQUE DES CANTIQUES i, 1 
 DE SALOMON ________ 
 I 
 i, 2 Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche ! 3 Tes caresses sont plus douces que le vin, quand elles se mêlent à l’odeur de tes parfums exquis ; ton nom est une huile épandue ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. 4 Entraîne-moi après toi ; courons ensemble. Le roi m’a fait entrer dans son harem. Nos transports et nos joies sont pour toi seul. Mieux valent tes caresses que le vin ! Qu’on a raison de t’aimer ! 
 II 
 i, 5 Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Cédar, comme 6 les pavillons de Salomon. Ne me dédaignez pas parce que je suis un peu noire : c’est que le soleil m’a brûlée. Les fils de ma mère m’avaient prise en haine ; ils m’avaient mise dans les champs pour garder les vignes. Hélas ! ma vigne, à moi, je l’ai bien mal gardée. 
 III 
 i, 7 Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu mènes tes brebis, où tu les fais reposer à midi, pour que je n’erre pas comme une égarée autour des troupeaux de tes amis. 8 Si tu es simple à ce point, ô la plus belle des femmes, va te remettre à la suite de ton troupeau et faire paître tes chèvres près des huttes des bergers. 
 IV 
 i, 9 À ma cavale, quand elle est attelée aux chars que m’envoie Pharaon, je te compare, ô mon 10 amie. Tes joues sont ornées de rangs de 11 perles, ton cou de files de corail. Nous te ferons des colliers pointillés d’argent. 
 V 
 i, 12 Pendant que le roi est à son divan, le nard qui me parfume m’a fait sentir son odeur. 13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de 14 myrrhe ; il va reposer entre mes seins. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne des vignes d’Engaddi. 15 Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe. 16 Oui, tu es beau, mon bien-aimé ! oui, tu es charmant ! Notre lit est un lit de verdure. 17 Les poutres de notre palais sont de cèdre, nos lambris de cyprès. ii, 1 Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées ! 2 Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie au milieu des jeunes filles. 3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé au milieu des jeunes hommes. J’ai longtemps désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. 4 Il m’a introduite dans le cellier ; l’étendard 5 qu’il lève sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec un peu de raisin, fortifiez-moi avec des fruits, car je me meurs d’amour. 6 Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée. 7 Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille. 
 VI 
 ii, 8 C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient bondissant sur les montagnes, franchissant 9 les collines. Mon bien-aimé est semblable au chevreuil ou au faon des biches. Le voilà qui se tient derrière la muraille, qui regarde 10 par la fenêtre, qui épie par le treillage. Il me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. 11 Car voici que l’hiver est fini ; la pluie est passée ; elle a disparu. 12 Les fleurs commencent à paraître sur la terre ; le temps des chansons approche. La voix de la tourterelle a été entendue dans nos champs ; 13 les jeunes pousses du figuier commencent à rougir ; la vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. 14 Ma colombe, nichée aux trous de la pierre, cachée au haut du rocher, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et ton visage est charmant. » 15 Prenez-nous ces renards, ces petits renards, qui ravagent les vignes ; car notre vigne est en fleur. 16 Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui… mon bien-aimé, qui fait paître son troupeau parmi les lis[69]… 17 A l’heure où la chaleur tombe et où les ombres s’inclinent, reviens, et sois semblable, mon bien-aimé, au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes ravinées. 
 VII 
 iii, 1 Sur ma couche, pendant la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 2 « Levons-nous, me suis-je dit, faisons le tour de la ville, parcourons les marchés et les places, cherchons celui que mon cœur aime. » Je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée : « Avez-vous vu, leur ai-je dit, celui que mon cœur aime ? » 4 A peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon cœur aime ; je l’ai saisi, et ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie introduit dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui me donna le jour. 5 Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille. 
 VIII 
 iii, 6 Qu’est-ce ceci qui s’élève du désert comme une colonne de fumée, exhalant l’odeur de la myrrhe, de l’encens et de toutes les poudres du parfumeur ? 7 Voici le palanquin de Salomon. Soixante braves l’entourent, d’entre les braves d’Israël ; 8 tous portent l’épée et sont exercés au combat ; chacun a son épée sur sa hanche, pour écarter les terreurs de la nuit. 9 Le roi Salomon s’est fait faire une litière de bois du Liban. 10 Les colonnes en sont d’argent ; les balustres, d’or ; le siège, de pourpre. Au centre, brille une belle choisie entre les filles de Jérusalem. 11 Sortez et voyez, filles de Sion, le roi Salomon avec la couronne dont sa mère l’a couronné le jour de ses épousailles, le jour de la joie de son cœur. 
 IX iv, 1 Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe, sous les plis de ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs du Galaad. 2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui sortent du bain ; chacune d’elles porte deux jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. 3 Tes lèvres sont comme un fil de pourpre, et ta bouche est charmante. Ta joue est comme une moitié de grenade, sous les plis de ton voile. 4 Ton cou[72] est comme la tour de David, bâtie pour servir d’arsenal, où sont suspendus mille cuirasses et tous les boucliers des braves. 5 Tes deux seins sont comme deux jumeaux de gazelle, qui paissent au milieu des lis. 6 Quand le jour fraîchira et que les ombres s’inclineront, je m’acheminerai vers le mont de la myrrhe, vers la colline de l’encens. 7 Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a pas de tache en toi. 8 A moi, à moi, ma fiancée ! viens à moi du Liban ; regarde-moi du haut de l’Amana, du sommet du Sanir et de l’Hermon, du fond de la caverne des lions, du haut des montagnes qu’habitent les léopards. 9 Tu m’as rendu le cœur, ma sœur fiancée, tu m’as rendu le cœur par un de tes yeux, par une des boucles qui flottent sur ton cou. 10 Que ton amour est charmant, ma sœur fiancée ! Que tes caresses sont douces ! Elles valent mieux que le vin, et l’odeur de tes parfums vaut mieux que tous les baumes. 11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; le miel et le lait se cachent sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. 12 C’est un jardin fermé que ma sœur fiancée, une source fermée, une fontaine scellée ; 13 un bosquet où le grenadier se mêle aux plus beaux fruits, le troëne au nard, le nard, le safran, la cannelle, 14 le cinname à toutes sortes d’arbres odorants, la myrrhe et l’aloès à toutes les plantes embaumées ; 15 une fontaine dans un jardin, une source d’eau vive, un ruisseau qui coule du Liban. 16 Levez-vous, aquilons ; venez, autans ; soufflez sur mon jardin, pour que ses parfums se répandent. Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses beaux fruits. v, 1 Je suis entré dans mon jardin, ma sœur fiancée ; j’ai cueilli ma myrrhe et mon baume ; j’ai mangé mon sucre et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. Mangez, camarades ; buvez, enivrez-vous, amis. 
 X 
 v, 2 Je dors, mais mon cœur veille… C’est la voix de mon bien-aimé! Il frappe : « Ouvre-moi, dit-il, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est toute couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont toutes trempées de l’humidité de la nuit. » — 3 « J’ai tiré ma tunique ; comment veux-tu que je la remette ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? » 4 — Mon bien-aimé alors a étendu sa main par la fenêtre, et mon sein en a frémi. 5 Je me lève pour ouvrir à mon bien-aimé ; ma main s’est trouvée dégoutter la myrrhe ; mes doigts, la myrrhe liquide qui couvrait la poignée du verrou. 6 J’ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. Le son de sa voix m’avait fait perdre la raison : je sors, je le cherche et ne le trouve pas ; je l’appelle, il ne me répond pas. 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville me rencontrent ; ils me frappent, me meurtrissent ; les gardiens de la muraille m’enlèvent mon manteau. — 8 Je vous en prie, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon amant, dites-lui que je me meurs d’amour. 9 Quelle supériorité a donc ton amant, ô la plus belle des femmes ; quelle supériorité a donc ton amant, pour que tu nous supplies de la sorte ? 10 Mon amant a le teint blanc et vermeil ; on le distingue entre mille. 11 Sa tête est de l’or pur ; ses boucles de cheveux sont flexibles comme des palmes et noires comme le corbeau. 12 Ses yeux sont des colombes sur des rigoles d’eau courante, des colombes qui se baignent dans le lait, posées sur les bords d’un vase plein. 13 Ses joues sont comme une plate-bande de baume, comme un carreau de plantes de senteur ; ses lèvres sont des lis, la myrrhe en ruisselle. 14 Ses mains sont des anneaux d’or émaillés de pierres de Tharsis ; ses reins sont un chef-d’œuvre d’ivoire, couvert de saphirs ; 15 ses jambes sont des colonnes de marbre posées sur des bases d’or ; son aspect est celui du Liban, beau comme les cèdres. 16 De son palais se répand la douceur, de toute sa personne le charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. vi, 1 De quel côté est allé ton amant, ô la plus belle des femmes ? Vers quel côté s’est-il tourné, pour que nous le cherchions avec toi ? 2 Mon amant est descendu dans son jardin, il est venu vers la plate-bande de baume, pour faire paître son troupeau dans les jardins et cueillir les lis. 3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi… mon bien-aimé qui fait paître son troupeau au milieu des lis. 
 XI 
 vi, 4 Tu es belle, mon amie, comme Thersa, charmante comme Jérusalem, mais terrible comme une armée en bataille. 5 Détourne tes yeux de moi, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs du Galaad. 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui sortent du bain ; chacune d’elles porte deux jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. 7 Ta joue est comme une moitié de grenade, sous les plis de ton voile… 8 Il y a là soixante reines, quatre-vingts concubines et des jeunes filles sans nombre. 9 Mais l’unique, c’est ma colombe, mon immaculée ; elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles l’ont vue et l’ont proclamée bienheureuse ; les reines et les concubines l’ont vue et l’ont louée. 10 Quelle est celle-ci dont le regard est comme celui de l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme une armée en bataille ? 
 XII 
 vi, 11 J’étais descendue au verger des noix pour voir les herbes de la vallée, pour voir si la vigne avait germé, si les grenades étaient en fleur. 12 Imprudente ! voilà que mon caprice m’a jetée parmi les chars d’une suite de prince. vii, 1 De grâce, de grâce, Sulamite; de grâce, tourne-toi, pour que nous te voyions. Comment regarder la Sulamite, devant une danse de Mahanaïm? 2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbure de tes reins est comme celle d’un collier, œuvre d’une main habile. 3 Ton sein est une coupe ronde, pleine d’un vin aromatisé ; ton corps est un monceau de froment entouré de lis. 4 Tes deux seins sont comme les deux jumeaux d’une gazelle. 5 Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont les piscines d’Hésébon, situées près de la porte Fille de la foule; ton nez est droit et fier comme la tour du Liban, qui surveille le côté de Damas. 6 Ta tête ressemble au Carmel ; tes cheveux sont comme des fils de pourpre ; un roi est enchaîné à leurs boucles. 7 Que tu es belle, que tu es charmante, mon amour, aux heures de la volupté ! 8 Ta taille est semblable à un palmier, et tes seins à ses grappes. 9 J’ai dit : Je monterai au palmier ; je cueillerai ses rameaux. Que tes seins soient pour moi les grappes de la vigne ; ton haleine, l’odeur du pommier ; 10 ta bouche, un vin exquis, qui coule doucement et humecte les lèvres de l’amant assoupi ! 11 Je suis à mon bien-aimé, et lui aussi, c’est vers moi qu’il soupire. 
 XIII 
 vii, 12 Viens, mon bien-aimé ; sortons dans les champs, allons coucher au village. 13 Levons-nous de bonne heure pour courir aux vignes ; voyons si les ceps ont germé, si les bourgeons se sont ouverts, si les grenades sont en fleur. Là, je te donnerai mes caresses. 14 La pomme d’amour fait sentir son parfum ; à notre porte roulent les plus beaux fruits ; nouveaux et vieux, je les ai gardés pour toi, mon bien-aimé. viii, 1 Oh ! que n’es-tu mon frère ! que n’as-tu sucé le sein de ma mère, pour qu’il me fût permis, quand je te rencontre dehors, de t’embrasser sans qu’on me raille ! 2 Je veux te conduire, t’introduire dans la maison de ma mère ; là, tu m’apprendras tout, et je te ferai boire le vin aromatisé, le jus de mes grenades. 3 Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée. 4 Je vous en prie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille. 
 XIV 
 viii, 5 Quelle est celle-ci qui s’élève du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Je te réveille sous le pommier. Voilà l’endroit où ta mère te mit au monde, où ta mère te donna le jour. 6 Mets-moi maintenant comme un sceau sur ton cœur, comme un anneau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort ; la passion est inflexible comme l’enfer. Ses brandons sont des brandons de flamme, des flèches du feu de Jéhovah. 7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour ; les fleuves ne sauraient l’étouffer. Quand un homme veut acheter l’amour au prix de ses richesses, il ne recueille que la confusion. 
 XV 
 viii, 8 Nous avons une petite sœur, qui n’a pas encore de mamelles. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où on la recherchera ? 9 Si c’est un mur, faisons-lui des créneaux d’argent ; si c’est une porte, faisons-lui des panneaux de cèdre. 10 J’ai été un mur ; mes seins ont été des tours; voilà comment j’ai obtenu qu’il me laissât en paix. 11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon; il l’a donnée à des fermiers dont chacun lui paye mille sicles pour son fermage. 12 Voilà ma vigne devant moi ! Mille sicles pour toi, Salomon, et deux cent sicles pour les fermiers de la vigne. 
 XVI 
 viii, 13 Belle qui habites ce jardin, les compagnons sont réunis et prêtent l’oreille ; fais-moi entendre ta voix. 14 Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes parfumées. 

5.
LE CANTIQUE DES CANTIQUES i, 1 
 DE SALOMON ________ 
 I 
 i, 2 Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche ! 3 Tes caresses sont plus douces que le vin, quand elles se mêlent à l’odeur de tes parfums exquis ; ton nom est une huile épandue ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. 4 Entraîne-moi après toi ; courons ensemble. Le roi m’a fait entrer dans son harem. Nos transports et nos joies sont pour toi seul. Mieux valent tes caresses que le vin ! Qu’on a raison de t’aimer ! 
 II 
 i, 5 Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Cédar, comme 6 les pavillons de Salomon. Ne me dédaignez pas parce que je suis un peu noire : c’est que le soleil m’a brûlée. Les fils de ma mère m’avaient prise en haine ; ils m’avaient mise dans les champs pour garder les vignes. Hélas ! ma vigne, à moi, je l’ai bien mal gardée. 
 III 
 i, 7 Dis-moi, ô toi que mon cœur aime, où tu mènes tes brebis, où tu les fais reposer à midi, pour que je n’erre pas comme une égarée autour des troupeaux de tes amis. 8 Si tu es simple à ce point, ô la plus belle des femmes, va te remettre à la suite de ton troupeau et faire paître tes chèvres près des huttes des bergers. 
 IV 
 i, 9 À ma cavale, quand elle est attelée aux chars que m’envoie Pharaon, je te compare, ô mon 10 amie. Tes joues sont ornées de rangs de 11 perles, ton cou de files de corail. Nous te ferons des colliers pointillés d’argent. 
 V 
 i, 12 Pendant que le roi est à son divan, le nard qui me parfume m’a fait sentir son odeur. 13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de 14 myrrhe ; il va reposer entre mes seins. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne des vignes d’Engaddi. 15 Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe. 16 Oui, tu es beau, mon bien-aimé ! oui, tu es charmant ! Notre lit est un lit de verdure. 17 Les poutres de notre palais sont de cèdre, nos lambris de cyprès. ii, 1 Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées ! 2 Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie au milieu des jeunes filles. 3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé au milieu des jeunes hommes. J’ai longtemps désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. 4 Il m’a introduite dans le cellier ; l’étendard 5 qu’il lève sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec un peu de raisin, fortifiez-moi avec des fruits, car je me meurs d’amour. 6 Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée. 7 Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille. 
 VI 
 ii, 8 C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient bondissant sur les montagnes, franchissant 9 les collines. Mon bien-aimé est semblable au chevreuil ou au faon des biches. Le voilà qui se tient derrière la muraille, qui regarde 10 par la fenêtre, qui épie par le treillage. Il me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. 11 Car voici que l’hiver est fini ; la pluie est passée ; elle a disparu. 12 Les fleurs commencent à paraître sur la terre ; le temps des chansons approche. La voix de la tourterelle a été entendue dans nos champs ; 13 les jeunes pousses du figuier commencent à rougir ; la vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. 14 Ma colombe, nichée aux trous de la pierre, cachée au haut du rocher, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et ton visage est charmant. » 15 Prenez-nous ces renards, ces petits renards, qui ravagent les vignes ; car notre vigne est en fleur. 16 Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui… mon bien-aimé, qui fait paître son troupeau parmi les lis[69]… 17 A l’heure où la chaleur tombe et où les ombres s’inclinent, reviens, et sois semblable, mon bien-aimé, au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes ravinées. 
 VII 
 iii, 1 Sur ma couche, pendant la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 2 « Levons-nous, me suis-je dit, faisons le tour de la ville, parcourons les marchés et les places, cherchons celui que mon cœur aime. » Je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée : « Avez-vous vu, leur ai-je dit, celui que mon cœur aime ? » 4 A peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon cœur aime ; je l’ai saisi, et ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie introduit dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui me donna le jour. 5 Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille. 
 VIII 
 iii, 6 Qu’est-ce ceci qui s’élève du désert comme une colonne de fumée, exhalant l’odeur de la myrrhe, de l’encens et de toutes les poudres du parfumeur ? 7 Voici le palanquin de Salomon. Soixante braves l’entourent, d’entre les braves d’Israël ; 8 tous portent l’épée et sont exercés au combat ; chacun a son épée sur sa hanche, pour écarter les terreurs de la nuit. 9 Le roi Salomon s’est fait faire une litière de bois du Liban. 10 Les colonnes en sont d’argent ; les balustres, d’or ; le siège, de pourpre. Au centre, brille une belle choisie entre les filles de Jérusalem. 11 Sortez et voyez, filles de Sion, le roi Salomon avec la couronne dont sa mère l’a couronné le jour de ses épousailles, le jour de la joie de son cœur. 
 IX iv, 1 Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe, sous les plis de ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs du Galaad. 2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui sortent du bain ; chacune d’elles porte deux jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. 3 Tes lèvres sont comme un fil de pourpre, et ta bouche est charmante. Ta joue est comme une moitié de grenade, sous les plis de ton voile. 4 Ton cou[72] est comme la tour de David, bâtie pour servir d’arsenal, où sont suspendus mille cuirasses et tous les boucliers des braves. 5 Tes deux seins sont comme deux jumeaux de gazelle, qui paissent au milieu des lis. 6 Quand le jour fraîchira et que les ombres s’inclineront, je m’acheminerai vers le mont de la myrrhe, vers la colline de l’encens. 7 Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a pas de tache en toi. 8 A moi, à moi, ma fiancée ! viens à moi du Liban ; regarde-moi du haut de l’Amana, du sommet du Sanir et de l’Hermon, du fond de la caverne des lions, du haut des montagnes qu’habitent les léopards. 9 Tu m’as rendu le cœur, ma sœur fiancée, tu m’as rendu le cœur par un de tes yeux, par une des boucles qui flottent sur ton cou. 10 Que ton amour est charmant, ma sœur fiancée ! Que tes caresses sont douces ! Elles valent mieux que le vin, et l’odeur de tes parfums vaut mieux que tous les baumes. 11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; le miel et le lait se cachent sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. 12 C’est un jardin fermé que ma sœur fiancée, une source fermée, une fontaine scellée ; 13 un bosquet où le grenadier se mêle aux plus beaux fruits, le troëne au nard, le nard, le safran, la cannelle, 14 le cinname à toutes sortes d’arbres odorants, la myrrhe et l’aloès à toutes les plantes embaumées ; 15 une fontaine dans un jardin, une source d’eau vive, un ruisseau qui coule du Liban. 16 Levez-vous, aquilons ; venez, autans ; soufflez sur mon jardin, pour que ses parfums se répandent. Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses beaux fruits. v, 1 Je suis entré dans mon jardin, ma sœur fiancée ; j’ai cueilli ma myrrhe et mon baume ; j’ai mangé mon sucre et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. Mangez, camarades ; buvez, enivrez-vous, amis. 
 X 
 v, 2 Je dors, mais mon cœur veille… C’est la voix de mon bien-aimé! Il frappe : « Ouvre-moi, dit-il, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est toute couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont toutes trempées de l’humidité de la nuit. » — 3 « J’ai tiré ma tunique ; comment veux-tu que je la remette ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? » 4 — Mon bien-aimé alors a étendu sa main par la fenêtre, et mon sein en a frémi. 5 Je me lève pour ouvrir à mon bien-aimé ; ma main s’est trouvée dégoutter la myrrhe ; mes doigts, la myrrhe liquide qui couvrait la poignée du verrou. 6 J’ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. Le son de sa voix m’avait fait perdre la raison : je sors, je le cherche et ne le trouve pas ; je l’appelle, il ne me répond pas. 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville me rencontrent ; ils me frappent, me meurtrissent ; les gardiens de la muraille m’enlèvent mon manteau. — 8 Je vous en prie, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon amant, dites-lui que je me meurs d’amour. 9 Quelle supériorité a donc ton amant, ô la plus belle des femmes ; quelle supériorité a donc ton amant, pour que tu nous supplies de la sorte ? 10 Mon amant a le teint blanc et vermeil ; on le distingue entre mille. 11 Sa tête est de l’or pur ; ses boucles de cheveux sont flexibles comme des palmes et noires comme le corbeau. 12 Ses yeux sont des colombes sur des rigoles d’eau courante, des colombes qui se baignent dans le lait, posées sur les bords d’un vase plein. 13 Ses joues sont comme une plate-bande de baume, comme un carreau de plantes de senteur ; ses lèvres sont des lis, la myrrhe en ruisselle. 14 Ses mains sont des anneaux d’or émaillés de pierres de Tharsis ; ses reins sont un chef-d’œuvre d’ivoire, couvert de saphirs ; 15 ses jambes sont des colonnes de marbre posées sur des bases d’or ; son aspect est celui du Liban, beau comme les cèdres. 16 De son palais se répand la douceur, de toute sa personne le charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. vi, 1 De quel côté est allé ton amant, ô la plus belle des femmes ? Vers quel côté s’est-il tourné, pour que nous le cherchions avec toi ? 2 Mon amant est descendu dans son jardin, il est venu vers la plate-bande de baume, pour faire paître son troupeau dans les jardins et cueillir les lis. 3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi… mon bien-aimé qui fait paître son troupeau au milieu des lis. 
 XI 
 vi, 4 Tu es belle, mon amie, comme Thersa, charmante comme Jérusalem, mais terrible comme une armée en bataille. 5 Détourne tes yeux de moi, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs du Galaad. 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui sortent du bain ; chacune d’elles porte deux jumeaux, aucune d’elles n’est stérile. 7 Ta joue est comme une moitié de grenade, sous les plis de ton voile… 8 Il y a là soixante reines, quatre-vingts concubines et des jeunes filles sans nombre. 9 Mais l’unique, c’est ma colombe, mon immaculée ; elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles l’ont vue et l’ont proclamée bienheureuse ; les reines et les concubines l’ont vue et l’ont louée. 10 Quelle est celle-ci dont le regard est comme celui de l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme une armée en bataille ? 
 XII 
 vi, 11 J’étais descendue au verger des noix pour voir les herbes de la vallée, pour voir si la vigne avait germé, si les grenades étaient en fleur. 12 Imprudente ! voilà que mon caprice m’a jetée parmi les chars d’une suite de prince. vii, 1 De grâce, de grâce, Sulamite; de grâce, tourne-toi, pour que nous te voyions. Comment regarder la Sulamite, devant une danse de Mahanaïm? 2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbure de tes reins est comme celle d’un collier, œuvre d’une main habile. 3 Ton sein est une coupe ronde, pleine d’un vin aromatisé ; ton corps est un monceau de froment entouré de lis. 4 Tes deux seins sont comme les deux jumeaux d’une gazelle. 5 Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont les piscines d’Hésébon, situées près de la porte Fille de la foule; ton nez est droit et fier comme la tour du Liban, qui surveille le côté de Damas. 6 Ta tête ressemble au Carmel ; tes cheveux sont comme des fils de pourpre ; un roi est enchaîné à leurs boucles. 7 Que tu es belle, que tu es charmante, mon amour, aux heures de la volupté ! 8 Ta taille est semblable à un palmier, et tes seins à ses grappes. 9 J’ai dit : Je monterai au palmier ; je cueillerai ses rameaux. Que tes seins soient pour moi les grappes de la vigne ; ton haleine, l’odeur du pommier ; 10 ta bouche, un vin exquis, qui coule doucement et humecte les lèvres de l’amant assoupi ! 11 Je suis à mon bien-aimé, et lui aussi, c’est vers moi qu’il soupire. 
 XIII 
 vii, 12 Viens, mon bien-aimé ; sortons dans les champs, allons coucher au village. 13 Levons-nous de bonne heure pour courir aux vignes ; voyons si les ceps ont germé, si les bourgeons se sont ouverts, si les grenades sont en fleur. Là, je te donnerai mes caresses. 14 La pomme d’amour fait sentir son parfum ; à notre porte roulent les plus beaux fruits ; nouveaux et vieux, je les ai gardés pour toi, mon bien-aimé. viii, 1 Oh ! que n’es-tu mon frère ! que n’as-tu sucé le sein de ma mère, pour qu’il me fût permis, quand je te rencontre dehors, de t’embrasser sans qu’on me raille ! 2 Je veux te conduire, t’introduire dans la maison de ma mère ; là, tu m’apprendras tout, et je te ferai boire le vin aromatisé, le jus de mes grenades. 3 Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée. 4 Je vous en prie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu’elle le veuille. 
 XIV 
 viii, 5 Quelle est celle-ci qui s’élève du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Je te réveille sous le pommier. Voilà l’endroit où ta mère te mit au monde, où ta mère te donna le jour. 6 Mets-moi maintenant comme un sceau sur ton cœur, comme un anneau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort ; la passion est inflexible comme l’enfer. Ses brandons sont des brandons de flamme, des flèches du feu de Jéhovah. 7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l’amour ; les fleuves ne sauraient l’étouffer. Quand un homme veut acheter l’amour au prix de ses richesses, il ne recueille que la confusion. 
 XV 
 viii, 8 Nous avons une petite sœur, qui n’a pas encore de mamelles. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où on la recherchera ? 9 Si c’est un mur, faisons-lui des créneaux d’argent ; si c’est une porte, faisons-lui des panneaux de cèdre. 10 J’ai été un mur ; mes seins ont été des tours; voilà comment j’ai obtenu qu’il me laissât en paix. 11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon; il l’a donnée à des fermiers dont chacun lui paye mille sicles pour son fermage. 12 Voilà ma vigne devant moi ! Mille sicles pour toi, Salomon, et deux cent sicles pour les fermiers de la vigne. 
 XVI 
 viii, 13 Belle qui habites ce jardin, les compagnons sont réunis et prêtent l’oreille ; fais-moi entendre ta voix. 14 Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes parfumées. 

6.
TA DOUCEUR 08:52
7.

about

Path arrive à son but finale: LOVE. Le Cantique des Cantiques dit "L'amour est violent comme la mort", c'est notre démarche! Dernier épisode de la saga, au moins pour instant, nous trouvons que le chemin fait est énorme et suffisant, pour instant. Ce que ne veut pas dire qu'il n'y aura plus de surprises, au contraire.

Path comes to its end: LOVE. The Song of Songs says: "Love is as violent as death", it's our approach! Last episode of the saga, for the moment. we find what we did huge and sufficient, for the moment. This doesn't mean it will not have more surprises, on the contrary.

Bon écoute

credits

released October 27, 2020

Antonella Eye : lyrics and voice
INNOCENT BUT GUILTY music sounds and mix

Cover artwork by AEP

Moreover the Moon by Mina Loy
Cantique de la Bible

license

all rights reserved

tags

about

Antonella Eye Porcelluzzi Marseille, France

poet

linktr.ee/AntonellaEyePorcelluzzi
AEP Lab : aeplab.bandcamp.com
get in contact & support, thank you !

contact / help

Contact Antonella Eye Porcelluzzi

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like PATH 5 : LOVE, you may also like: